LE PLAN DE NOTRE PROJET

1) Les institutions qui offrent l’enseignement du français en République tchèque, en Italie et en Allemagne:

a) Les écoles maternelles
b) Les écoles secondaires
c) Les lycées bilingues
d) Les universités
e) L’Institut Français
f) Les écoles de langues
g) Les colonies de vacances

2) Le Cadre Européen Commun de Références de Langues

a) Le Cadre Européen Commun de Références
- Niveaux communes de références
- Caractéristiques de toute forme d'usage et d'apprentissage d'une langue
- les enseignants et les apprenants

b) Certififer les connaissances de français grâce à DELF ou DALF
- DELF
- DALF

c) Examens de français des affaires et des professions
- Certificat de français professionnel
- Certificat de français juridique
- Certificat de français du tourisme et de l'hôtellerie
- Certificat de français des affaires, 1er degré
- Diplôme de français des affaires, 2em degré

3) Le français dans nos pays - le point de vue personnel

jeudi 9 avril 2009

3) Apprendre le français - le point de vue personnel de Stefanie
(une étudiante allemande)


Quand les allemands veulent apprendre le français, ils sont généralement confrontés à plusieurs problématiques. La langue française est une transformation du latin vulgaire, donc c’est une langue romane. Au contraire, l’allemand a des origines indo-européennes et se rapproche par conséquent du suédois ou de l’anglais.
Mon article d’aujourd’hui présente trois des principales difficultés rencontrées par les allemands dans l’apprentissage du français.

1ére problématique : la phonétique et l’alphabet

Le tableau suivant présentant la prononciation des lettres met en lumière les différences entre l’alphabet français (26 lettres) et l’alphabet allemand qui comporte en supplément 3 voyelles infléchies (ä, ü et ö) et un ß [:s].

Utilisation de l’alphabet phonétique international

Je n’ai pas encore trouvé un tableau suffisant, à cause de cela je vais le faire moi-même et le publier la semaine prochaine.


Pour les allemands, il est très difficile de percevoir les différentes prononciations possibles du « e »,
par exemple: le [lə], les [le], lait [lε])

et de comprendre que des homonymes puissent avoir des orthographes différentes,
par exemple : mer [mεr] et mère [mεr]
La prononciation allemande est plus dure, plus forte et impose de marquer des pauses entre chaque mot. En outre, on prononce chacune des lettres du mot et l’on ne pratique pas la liaison qui est assez typique et qui donne à la langue française sa caractéristique mélodieuse et un rythme différent de celui de l’allemand.
Par exemple : Parlez vous français ? - prononciation selon la langue française
[paRləvuzfrã’sε]
Parlez vous français ? - selon des règles phonétiques allemands
[paRlets vous frankais]


2ème problématique : l’utilisation des temps

Entre l’allemand et le français, on peut trouver différentes manières d’exprimer les temps et l’espace. De plus, l’utilisation des temps varie entre le français parlé et le français écrit, ce qui n’est pas forcément le cas en allemand. Enfin, il existe des différences entre les temps et modes allemands et français comme précisé ci-dessous.
Le futur français (futur simple et composé) correspond soit au Futur I (l’espoir, l’intention et le supposition) soit au Futur II allemand (exprime la futur accompli, le planning, l’espoir que quelque chose va arriver) selon le contexte.
De même, en allemand, l’imparfait n’existe pas (lié au Präteritum) et l’on ne différencie pas l’emploi du passé à oral (traduit en français par le passé composé) et l’emploi du passé à l’écrit (traduit en français par le passé simple).
Pour exprimer récit indirect, désirs irréels et formes de politesse, on utilise en allemand le Konjunktiv I présent et le Konjunktiv II passé. Ceci est traduit en français par le subjonctif et non pas par le conjonctif ou le conditionnel, ce dernier n’existant pas en allemand, tout comme le gérondif.
On observe toutefois des similitudes comme par exemple le présent et le plus-que-parfait ayant la même utilisation dans les deux langues.


3ème problématique : la syntaxe et la négation

La syntaxe allemande offre d’avantage de possibilités que la syntaxe française pour la formulation des phrases.
Cependant, la structure S - V - O tient lieu de référence dans les deux langues.
Par exemple :
o sujet - verbe - objet
Je vois le lapin
=
Ich sehe den Hasen.
o objet indirect - verbe - sujet - objet direct
Ich gebe Dir das Buch.

Je te donne le livre.
objet indirect - sujet - verbe - objet direct


o objet direct – verbe – sujet – objet indiect
Das Buch gebe ich Dir.

Je te donne le livre.
objet indirect - sujet - verbe - objet direct


La négation selon la grammaire française est liée au verbe conjugué et se compose de 2 parties. Pour la négation allemande, il suffit d’un seul mot se positionnant après le verbe conjugué ou à la fin de la phrase.
Par exemple :
o Je ne vois pas le lapin.
Ich sehe den Hasen nicht.
o Je ne vois rien.
Ich sehe nichts.

dimanche 5 avril 2009

3) Le français en République tchèque – le point de vue personnel de Sarka

Le français et les Tchèques


Pour les Tchèques la langue française est une langue douce et agréable à écouter. La prononciation française est liée à l’esprit romantique et érotique. Ceux qui savent bien parler français sont considérés comme des personnes bien éduquées, intélligentes, élégantes et aussi énormément séduisantes. Le français symbolise l’amour, la mode et la culture pour la plupart des Tchèques. Cette langue est souvent idéalisée. Cependant, l’ambition de bien maîtriser cette langue européenne ne reste, pour la plupart des Tchèques, qu’un rêve. La grammaire, le vocabulaire et aussi la prononciation sont assez complexes et il est difficile d’acquérir les aspects spécifiques de cette langue. De plus, sauf si on connaît un peu le latin. Bref, apprendre le français = un défi personnel!

Les difficultés en grammaire et en syntaxe:

Comme en tchèque, l’apprenant du français doit apprendre la conjugaison des verbes. Conjugez des verbes au présent, au passé et au futur en ajoutant des terminaisons appropriées semble être un phénomène naturel et compréhensible pour la plupart des apprenants tchèques. Mais, en tchèque, les pronoms personnels ne doivent pas être présents devant chaque verbe conjugué. Néanmoins, ce qui pose des problèmes, c’est la concordance des temps. En tchèque, ni le plus-que-parfait, ni le futur antérieur n’existent. Donc, on s’appuie sur les exercices de révision consacrés à l’antériorité et la postériorité.
D’ailleurs, ce sont les constructions des phrases avec le gérondif et le participe présent. Le gérondif ne s’utilise plus en tchèque moderne. Aussi les constructions avec les infinitifs au cas où il y aurait les mêmes sujets dans les deux phrases. Le tchèque favorise les phrases propositionnelles.
En ce qui concerne le subjonctif, ce mode n’existe pas en tchèque. Donc, la plupart des apprennants ont mal à comprendre son emploie et sa fonction dans les phrases. C’est un procès long et douloureux avant qu’on accepte et apprenne les formes du subjonctif.

Si on devrait s’intéresser aux adjectifs, en tchèque, l’adjectif se trouve toujours devant le substantif. C’est la raison pour laquelle placer un adjectif après le substantif nous paraît être illogique et artificiel. On essaie toujours de comparer notre langue maternelle avec la langue cible. Cette comparaison n’est pas toujours utile et fructuese. Le français (= langue romane) et le tchèque(= langue slave) sont 2 langues plutôt différentes, même si on les classe dans le même groupe Indoeuropéen.


Les difficultés en vocabulaire :

En tchèque, on travaille avec 3 genres différents: féminin, masculin et neutre. Le français n’utilise que 2: féminin et masculin. On a tendance de traduire les mots et d’ajouter le même genre d’origine. Mais en réalité, les genres dans les 2 langues ne correspondent que rarement.
(ex: table(f) = stůl (m); groupe (m) = skupina (f); travail (m) = práce (f) etc.)

Il faut toujours apprendre le vocabulaire d’une langue cible pour pouvoir communiquer. En français, ce qui pose les plus grands problèmes, c’est l’orthographe des mots qui n’a pas beaucoup changé depuis des siècles. L’orthographe reste plutôt historique en français. Les apprenants sont obligés d’étudier les mots pour être capables de les reconnaître dans un texte écrit.
De plus, en ce qui concerne la ponctuation, il y a des accents qui n’existent pas dans l’otrhographe tchèque et au contraire. Il faut mentionner l’accent grave, aigü et circonflexe au dessus des voyelles . En tchèque, on a même les accents qui se trouvent au dessus des consonnes et marquent l’adoucissement de la prononciation d’une consonne.
(ex: škola (f) = l’école ; le /š/ se prononce comme /ch/ dans le mot chanson/)

En français, les articles sont toujours représentés. En parlant tchèque, on ne les utilise pas. On préfère utiliser les pronoms démonstratifs. On décline les substantifs, on a 7 cas différents. Ce qui est un système assez complexe à acquérir pour ceux qui ne connaissent pas le latin.

Les difficultés en prononciation:

Il est très facile à décoder le locuteur tchèque parlant français. Les Tchèques accentuent les premières syllabes des mots tandis que le Français place l’accent sur la dernière syllabe d’un groupe rhytmique. L’accentuation et le rythme sont peu enseignés et pratiqués dans les écoles tchèques. La diction des Tchèques peut sembler plutôt saccadée et hésitante quand ils s’expriment en français.

En ce qui concerne la production des sont tels quels. Les problèmes posent les voyelles. Principalement les voyelles tendues. Les Tchèques ne se rendent pas compte de la tension nécessaire et du travail des lèvres pour produire des voyelles bien françaises. Il faut mentionner les voyelles /i/ et /e/. En tchèque, on distingues des voyelles courtes /a, e, i, o, u/ et des voyelles longues /á, é, í, ó, ú/. Par contre, en français, on a des voyelles fermées et des voyelles ouvertes. On peut bien voir la différence phonétique qui pose les difficultés en prononciation.

Deuxièment, ce sont les voyelles nasales qui n’existent pas en tchèque. Certains étudiants n’apprennent jamais à bien prononcer ces voyelles / ils les confondent /et ils prononcent toujours le /n/ après chaque voyelle nasale.

La prononciation des consonnes ne représente pas de grand changement pour les Tchèques. Seulement, la consonne /h/ est prononcé dans les mots tchèques, ce qui n’est pas le cas en français.

En général, les Tchèques utilisent énormément de coups de glotte en parlant français et ils ignorent les liaisons et les enchaînements vocaliques et consonantiques. La diction n’est pas donc mélodique, mais plutôt saccadée et parfois trop monotone, si on oublie de travailler avec l’intonation montante et descendante.

En conclusion, le français est une langue difficile à apprendre pour beaucoup de Tchèques. Néanmoins, c’est un défi! Si on arrive à pénétrer dans cette langue romane, on gagne un grand avantage pour pouvoir apprendre aussi d’autres langues romanes. J’ose à constater que les Tchèques sont ambitieux et s’ils sont bien motivés, ils peuvent réussir à écrire et à comprendre aisément en français et à parler avec un petit accent qui ne nuit pas l’intelligibilité.

jeudi 2 avril 2009

3) Le français en Italie - le point de vue personnel d'Arianna

a) Français et Italien: deux langues proches mais différentes !

Pour les Italiens la langue française c'est:
- belle et douce, romantique, mais difficile ;
- les Français sont exigeants: langue scolaire !


Pour les Français la langue italien c'est:
- belle et musicale, facile à apprendre ;
- lié aux vacances, au patrimoine: langue de loisirs.



LES DIFFICULTES DE LA GRAMMAIRE FRANCAISE POUR UN ITALIEN

Les difficultés dépendent de l'apprenant, notamment de sa langue maternelle et des autres langues qu'il ou elle maîtrise déjà. Elles ne sont pas les mêmes pour un Italien, pour un Anglais, pour un Russe ou pour un Chinois.
Heureusement l’italien a toujours la possibilité de retrouver les racines latins, mais ce n'est pas toujours évident si on doit faire un discours oral.


De façon générale, j'arrive à identifier quelques types de difficultés :

- les difficultés liées aux différences dans la représentation du temps et de l'espace:
ces différences font qu'il est souvent impossible de trouver des correspondances exactes entre les prépositions utilisées dans les langues concernées (par exemple, la préposition « di » en italien ne correspond pas exactement à « de » en français)
- certaines distinctions inexistantes dans sa propre langue sont également très difficiles à maîtriser
- distinguer oralement les homonymes « Mère, maire, mer » et encore « Vers, vert, verres » etc. et aussi avec les homophonies censé/sensé, ces/ses etc.
-la prononciation et le "r" guttural
-les accents

jeudi 19 mars 2009

2) Le Cadre Européen Commun de Référence de Langues

a) Le Cadre Européen Commun de Références

''Nous espérons que le Cadre de référence sera utile non seulement aux enseignants et aux partenaires éducatifs mais aussi aux apprenants en les aidant à devenir, eux aussi, plus conscients des choix qui leur sont offerts et plus clairs en ce qui concerne les choix qu’ils font.'' - Le Conseil de l'Europe

Le Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECRL) est le fruit de plusieurs années de recherche linguistique menée par des experts des Etats membres du Conseil de l'Europe. Publié en 2001, il constitue une approche totalement nouvelle qui a pour but de repenser les objectifs et les méthodes d'enseignement des langues et, surtout, il fournit une base commune pour la conception de programmes, de diplômes et de certificats. En ce sens, il est susceptible de favoriser la mobilité éducative et professionnelle.

Niveaux communs de référence:
- A1 (Breakthrough) : Niveau introductif ou découverte
- A2 (Waystage) : Niveau intermédiaire ou de survie
- B1 (Threshold) : Niveau seuil
- B2 (Vantage) : Niveau avancé ou utilisateur indépendant

- C1 (Effective Operational Proficiency) : Niveau autonome
- C2 (Mastery) : Maîtrise



Le Cadre Européen Commun de Référence pour les langues (CECRL) s’impose dans les pays européens comme l’outil essentiel pour la création d’un espace éducatif européen dans le domaine des langues vivantes. Sa finalité essentielle est de favoriser la transparence et la comparabilité des dispositifs d’enseignement des langues et des qualifications en langues. Il est disponible en plus de trente versions linguistiques.


Caractéristiques de toute forme d’usage et d’apprentissage d’une langue:

L’usage d’une langue, y compris son apprentissage, comprend les actions accomplies par des gens qui, comme individus et comme acteurs sociaux, développent un ensemble de compétences générales et, notamment une compétence à communiquer langagièrement. Ils mettent en oeuvre les compétences dont ils disposent dans des contextes et des conditions variés et en se pliant à différentes contraintes afin de réaliser des activités langagières permettant de traiter (en réception et en production) des textes portant sur des thèmes à l’intérieur de domaines particuliers, en mobilisant les stratégies qui paraissent le mieux convenir à l’accomplissement des tâches à effectuer. Le contrôle de ces activités par les interlocuteurs conduit
au renforcement ou à la modification des compétences.



Les enseignants et les apprenants:
  • Les enseignants se trouvent généralement dans l’obligation de respecter les instructions officielles, d’utiliser des manuels et du matériel pédagogique (qu’ils ne sont pas nécessairement en mesure d’analyser, d’évaluer, de choisir ni d’y apporter des compléments), de concevoir et de faire passer des tests et de préparer les élèves et les étudiants aux diplômes. Ils doivent, à tout instant, prendre des décisions sur les activités de classe qu’ils peuvent prévoir et préparer auparavant mais qu’ils doivent ajuster avec souplesse à la lumière de la réaction des élèves ou des étudiants. On attend d’eux qu’ils suivent le progrès de leurs élèves ou étudiants et trouvent des moyens d’identifier, d’analyser et de surmonter leurs difficultés d’apprentissage, ainsi que de développer leurs capacités individuelles à apprendre. Il leur faut comprendre les processus d’apprentissage dans toute leur complexité, encore que cette compréhension puisse s’avérer être un résultat de l’expérience plutôt que le produit clairement formulé d’une réflexion théorique, ce qui constitue leur contribution dans le partenariat sur l’apprentissage qui doit s’établir entre chercheurs en éducation et formateurs d’enseignants.
  • L' acquisition de la langue et le processus d’apprentissage concernent finalement les apprenants. Ce sont eux qui doivent développer des compétences et des stratégies (pour autant qu’ils ne l’aient pas fait auparavant) et exécuter les tâches, les activités et les opérations nécessaires pour participer efficacement à des actes de communication. Toutefois, peu nombreux sont ceux qui apprennent avec anticipation (de manière proactive) en prenant des initiatives pour planifier, structurer et exécuter leurs propres opérations d’apprentissage. La plupart apprennent de manière réactive en suivant les instructions et en réalisant les activités que leur proposent enseignants et manuels. Néanmoins, lorsque l’enseignement proprement dit s’arrête, l’apprentissage qui suit doit se faire en autonomie. L’apprentissage autonome peut être encouragé si l’on considère « qu’apprendre à apprendre » fait partie intégrante de l’apprentissage langagier, de telle sorte que les apprenants deviennent de plus en plus conscients de leur manière d’apprendre, des choix qui leur sont offerts et de ceux qui leur conviennent le mieux. Même dans le cadre d’une institution donnée, on peut les amener peu à peu à faire leurs choix dans le respect des objectifs, du matériel et des méthodes de travail, à la lumière de leurs propres besoins, motivations, caractéristiques
    et ressources.

SOURCE: www.coe.int


b) Certifier les connaissances de français grâce à DELF ou DALF

DELF /Diplôme d’études en langue française /

DALF /Diplôme approfondi de langue française/

Le DELF et le DALF sont les certifications officielles en français langue étrangère du Ministère français de l’Education Nationale. Ces diplômes, créés en 1985, concernent aujourd’hui 154 pays et mobilisent 900 centres d’examen dans le monde.

A condition que vous vouliez certifier vos connaissances de français, il vous faut passer les examens de DELF ou de DALF afin d’obtenir les diplômes de français langue étrangère délivrés par le Ministère de l’éducation nationale français et reconnus sur le plan international. Vous pouvez suivre un cours de préparation au DELF ou DALF proposé par l’Institut français de Prague, de Berlin ou de Milan. ou par les Alliances françaises , ou bien, vous pouvez vous préparez seul à l’aide de manuels spécifiques vendus dans tous les magasins spécialisés à l’enseignement. Ensuite, il est nécessaire de vous inscrire au niveau de l’examen approprié, de choisir l’endroit où vous passerez l’examen et de payer l’inscription. Vous attendrez la convocation avec tous les détails pour l’examen écrit et la date de l’examen oral.

Le DELF et le DALF se composent de 6 diplômes indépendants, correspondant aux 6 niveaux du Cadre européen de référence pour les langues. Les 6 diplômes qui constituent le DELF et le DALF sont indépendants l’un à l'autre.
C’est pourquoi, le candidat, en fonction de son niveau, s’inscrit directement à l’examen de son choix. A chaque niveau, les 4 compétences sont évaluées :
1/ compréhension orale
2/ production orale
3/ compréhension écrite
4/ production écrite.

Niveau DELF /DALF
Utilisateur
A1
DELF A1 = élémentaire
DELF A2
B1
DELF B1 = indépendant
DELF B2
C1
DALF C1 =expérimenté
DALF C2

La description détaillés des niveaux sur:
http://www.ciep.fr/delfdalf/DELF.php



En France, le coût de l'inscription à chaque diplôme est fixé par le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France et la Commission nationale. Pour connaître les tarifs, il faut entrer en contact avec le centre d'examen de votre choix.

c) Examens de français des affaires et des professions

Certificat de français professionnel

Le CFP s’adresse à tous ceux qui ont ou qui veulent avoir une première approche de la langue française dans un contexte professionnel et qui souhaitent valider leurs acquis par un certificat. Ce certificat valide une compétence en français de niveau B1 sur le Cadre Européen Commun de Référence.

Certificat de français juridique
Le CFJ s’adresse à des étudiants ou des professionnels qui travaillent ou sont appelés à travailler avec des juristes francophones ou sur des documents juridiques rédigés en français. Un bon niveau de connaissance de la langue française est conseillé pour présenter cet examen (niveau B1/B2 selon le CECR).
Certificat de français du tourisme et de l’hôtellerie
Le CFTH s’adresse à des professionnels, en activité dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie ou de la restauration, ou à des étudiants ou stagiaires se préparant à accéder à des emplois dans ces domaines. Ce certificat valide une compétence en français de niveau B1+ sur le CECR.
Diplôme de français des affaires, 1er degré
Le DFA1 s’adresse à des étudiants, stagiaires, professionnels, qui ont atteint un bon niveau de connaissance de la langue française appliquée aux actes de communication de l’entreprise et qui souhaitent valider leurs acquis par un diplôme officiel adapté aux exigences du monde professionnel. Ce diplôme valide une compétence en français de niveau B2 sur le CECR.
Diplôme de français des affaires, 2ème degré
Le DFA2 s’adresse à toute personne désirant justifier de son aptitude à utiliser avec efficacité le français dans la plupart des situations sociales et professionnelles, y compris dans des situations de responsabilité. Ce diplôme valide une compétence en français de niveau C1 sur le CECR.

jeudi 12 mars 2009

1) Les établissements qui offrent l’enseignement du français en Allemagne


La scolarité en Allemagne en général:

En Allemagne il y a une scolarité obligatoire pendant 9 ans, 12 ou 13 ans jusqu'au BAC selon des « Länder »différents. L'éducation en Allemagne n'est pas centralisée comme en France! Chacun de 16 Länder a le pouvoir de créer son propre programme de l'apprentissage.
Le système allemand classifie les classes en les comptant, cela commence par la 1ère classe (les enfants ont à l'âge de 6 à 7 ans) et cela se termine avec la 12ème ou 13ème classe (les jeunes ont entre 17 et 19 ans).
Le rythme quotidien scolaire est très différent de la France. Les cours ont lieu du lundi au vendredi et ne pas le samedi. Les matières sont dispensées par tranche de 45 minutes.Ils débutent entre 7h30 et 8h00 suivant les Länder et finissent entre 12h00 et 17h30 (suivant les jours, des matières et dependant de l'âge des élèves). Après chaque cours il y a une pause entre 5 min ou 10 min pour changer la salle ou se reposer. L'après-midi fait la part belle aux sports et activités extra scolaires. Les classes sont formées de manières à optimiser l'échange et donc ne sont pas surchargées comme en France. Certaines matières semblent un peu moins « poussées » qu'en France, mais le niveau général et les programmes dans l'ensemble sont équivalents.


a) Les écoles maternelles

L’enseignement pré-scolaire (3 – 6 ans)

L'école maternelle n'existe pas ou peu en Allemagne. Ici, il y a les « Kindergarten » qui sont des garderies ou jardins d'enfants. Il y a bien un réveil des enfants mais ce n'est pas comme en France une « première approche » de l'école, cela reste plutôt une socialisation des enfants. Mais, cette situation semble être en train de changer : le gouvernement allemand ces dernières années souhaite augmenter la natalité, travailler sur le rapprochement entre les différentes nationalités et aussi avancer avec le problème de langue tout en permettant aux femmes de continuer leur carrière, et donc cherche à développer les modes de gardes.
En Allemagne il y a plus en plus de Kindergarten (l'école maternelle) qui offrent l'apprentissage d'une langue étrangere à partir de 3 ans. Souvent c'est l'anglais qui est la première langue suivie par le français et l'espagnol. Le français joue un rôle important dans les Kindergarten des regions près de la frontière française, comme à Saarbruck (ou il y a des Kindergarten bilingues bien installés depuis l'année 1998) ou à Berlin et Hambourg ou habitent traditionellment des familles multiculturelles. (voir le document officiel du congrès international de “multilinguisme précoce” à Saarbruck - http://www.fruehkindliche-mehrsprachigkeit.de/downloads/abstractevahammesdibernardo.pdf )


b) Les écoles primaires et secondaires

L'einseignement fondamental (7 – 16ans)

• les écoles primaires (publiques ou privées)

L'école primaire, c'est ce qu'on appelle en Allemagne : la « Grundschule » (littéralement « école de base »). Le primaire compte en général 1 année de moins que le système français. Les grandes différences sont d'une part la notation. Il arrive que dans certains Länder on ne met pas de note pendant les deux premières années mais la plus grande des différences concerne les méthodes d'enseignement sont beaucoup plus « ouvertes », plus participatives. Généralement, les enfants commençaient à apprendre une langue étrangère choisie à la classe 5, une dexième langue à la classe 8 et au lycée selon le choix personnel une troisième langue à la classe 10. (Parfois même avant, s’il s’agissait d’une classe spécialisée à l’apprentissage des langues) Actuellement, la nouvelle réforme scolaire propose l’apprentissage des langues dès la classe 1. Ensuite, dans le cycle supérieur, les enfants choisissent une deuxième langue étrangère. Le choix des langues dépend de l'offre de l'école primaire. (D’habitude, il s'agit des langues suivantes: l'anglais, le français, l'espagnol et le russe)

Les élèves y passent les 9 ans de la scolarité obligatoire divisée en deux cycles:
- cycle inférieur (classe 1 à la classe 4)
- cycle supérieur (classe 5 à la classe 9 ou 10 ou 12)

• les écoles secondaires (publiques)

Le collège c'est la « « Gesamtschule »Hauptschule »(de la classe 5 à 9) ou « Realschule »(de la classe 5 à 10), après si les élèves ont eu de bonnes notes, ils peuvent changer d'école et aller au Gymnasium pour faire le bac. Le « Gymnasium » (à partir de la classe 5 jusqu'à la classe 12 et en même temps équivalent du lycée) mène directement à l'Abitur (bac) et la « Gesamtschule » ressemble au Gymnasium. La différence est qu'on a plus de cours l'après-midi, c'est en général destiné pour les jeunes qui ont des problèmes à faire des devoirs tout seuls. Mais ce type d'école n'existe pas dans tous les Länder.


c) Les lycées bilingues

Dans tout le territoire de l'Allemagne il y a 86 écoles bilingues et y compris 18 écoles franco-allemandes ( http://www.institut-francais.fr/index.php?th=4&sth=12&suj=1057&lg=fr et http://www.aefe.diplomatie.fr ). Par exemple le collège / lycée francais de Berlin ( http://www.fg-berlin.de/ ) La scolarité au sein d’un lycée franco-allemand s’achève sur l’obtention un baccalauréat franco-allemand (série L, S ou ES), qu’il ne faut pas confondre avec « l’AbiBac » (http://www.ciep.fr/abibac/doc/Abibac.pdf ).

Un seul diplôme leur est remis. Les perspectives d’avenir des élèves issus de lycées franco-allemands sont très bonnes. Titulaires du baccalauréat, ils sont quasiment bilingues, et ont la possibilité de s’inscrire dans une université en France, en Allemagne ou même en Suisse. Les élèves sont également de très bons candidats pour des classes préparatoires et les grandes écoles. Et nombreux sont ceux qui se tournent vers les cursus intégrés de l’université franco-allemande (UFA). Une liste des écoles qui offre le AbiBac se trouve sur les sites suivants http://eduscol.education.fr/D0201/lycees_abibac.htm
et http://www.france-allemagne.fr/AbiBac-Delivrance-simultanee-de-la,1436.html ou
http://www.fplusd.org/schule-und-studium/das-deutsche-schulsystem/eine-franzoesische-schule-in-deutschland-besuchen/ .


d) Les universités

En général, il y a la possibilité d'apprendre le français dans tous les universités allemandes, n'importe pas si les étudiants ayant étudié le français à l’école ou non: ils peuvent prendre des cours de la langue française. Pour une spécialisation dans les études de bachelor (équivalent du licence) ou master, on a le choix entre:

la matière philologie française (Francoromanistique)et des matières mixtes:

par exemple:
science culturelle + français
histoire + français
économie international + français ect.

Pour devenir enseignant à l'école ou à l'université on a le choix entre:
tous les courses de l'école + français
par exemple:
chemie + français + éducation
sport + français + éducation
histoire + français + éducation

En plus, il existe une association qui s'appelle: l’Université franco-allemande (UFA ou en allemand: DFH« deutsch-französische Hochschule »
( http://www.france-allemagne.fr/L-Universite-franco-allemande-UFA,268.html )
L’accord intergouvernemental établissant l’Université franco-allemande a été signé en 1997 lors du sommet de Weimar. L’UFA, dont le siège administratif est à Sarrebruck, a été inaugurée en 1999. Cette université offre des cursus intégrés franco-allemands au niveau du 1er et du 2e cycle et "post-licence", sanctionnés par un double diplôme franco-allemand. Depuis 1999 a lieu le "Forum franco-allemand", foire de l’enseignement supérieur et bourse d’emplois, créé sur l’initiative de l’UFA. Cette organisation est constituée d’un réseau regroupant 133 établissements d’enseignement supérieur français et allemands, qui offrent 117 cursus intégrés dans différentes branches et auxquels sont inscrits près de 5000 étudiants (dont la moitié complète actuellement le volet d’au moins trois semestres dans le pays partenaire).
L'université franco-allemand: http://www.diplomatie.gouv.fr/de/themen_6/bildung-und-universitat_609/universitatkooperation_685/die-deutsch-franzosische-universitat_686/index.html

Le guide des études franco-allemands: http://www.dfh-ufa.org/studienangebote/studienfuehrer/


e) L' Institut Français de Berlin

L'Institut français de Berlin est situé sur la « Champs Elysée allemande» le Kurfürsten Strasse, c'est une institution qui offre une grande quantité des cours de français - général ou professionnel, ils sont aussi les endroits où on peut se renseigner sur le déroulement et les tarifs des examens internationals de DELF et DALF et où l’étudiant peut s’inscrire dans un cours préparatoire et bien s’entraîner avant de passer l’examen.
Les Instituts français en Allemagne sont des lieux de rencontre avec la culture française et d’apprentissage de la langue française. Les Instituts français proposent dans certaines villes et régions, souvent en collaboration avec une structure partenaire allemande, un programme culturel riche et diversifié, des concerts, des lectures, des conférences-débats, des expositions, des pièces de théâtre…, en plus d’une offre de cours tous niveaux, d’une médiathèque et d’un centre de ressources sur la France. http://www.institut-francais.fr/index.php


f) Les alliances françaises

En Allemagne et en Autriche il n'existe pas d'alliances françaises.
http://www.sprachkurs-sprachschule.com/lexikon-sprachferien/alliance-francaise.html


g) Les écoles de langues

En Allemagne il existe de nombreuses écoles de langues et instituts aussi bien en France qu'en Allemagne pour suivre un cours de la langue francaise dans un organisme de formation. Cette formule permettre d'apprendre à un rythme régulier avec d'autres personnes, en étant encadré par un professeur.
Un garant pour une bonne école de langue ce sont des labels pour l'enseignement des langues étrangères. Il y a plus de 300 établissements d’enseignement des langues étrangères en France, c'est difficile donc de faire un choix. F plus D aide dans cette démarche en présentant cinq labels de qualité garantie.
Un répertoire des centres de formation en langue étrangère est disponible sous le lien suivant : http://www.kultur-frankreich.de/uploads/langue/Repertoire.pdf
Qualité Français Langue Etrangère
- Ce label créé en 2006 par le Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) à la demande de l’Etat français regroupe aujourd’hui 23 établissements et 54 candidatures sont en cours de traitement. Il est accessible à tous les centres de langue en France qui dispensent un enseignement du français à un public d’étrangers et répondent à un ensemble de critères objectifs à propos de l’accueil, des locaux, des enseignants, des formations et de la gestion. Les centres labellisés ont la possibilité de bénéficier du soutien des postes diplomatiques pour leur promotion.
Office national des garanties des séjours et stages linguistiques
– L’OFFICE L’Office est un regroupement paritaire professionnel et institutionnel qui comprend actuellement 34 organismes : organisateurs de séjours linguistiques, écoles de langue, fédérations de parents d’élèves, offices de tourisme étrangers, etc. Tous ces organismes ont signé un contrat qualité portant sur l’information préalable, le déroulement des stages, l’enseignement, les activités complémentaires et l’hébergement. Une commission paritaire de médiation examine par ailleurs les réclamations et veille au respect des contrats.
Association des directeurs de centres universitaires d’études françaises pour étrangers
- L’ADCUEFE regroupe 28 universités françaises qui proposent des programmes de français langue étrangère pour étudiants et enseignants étrangers. Ses missions sont l’harmonisation des diplômes préparés, l’accueil et l’organisation d’échanges entre étudiants dans le cadre des programmes européens et internationaux, l’organisation de cours et de stages spécifiques, l’aide à l’accès aux cursus universitaires, etc.
Groupement FLE.fr
- Le groupement des centres FLE.fr réunit 50 établissements universitaires, associatifs, consulaires, publics et privés, liés par un code de déontologie et des engagements professionnels de qualité portant sur l’environnement pédagogique, la qualité de la formation et des enseignants ou encore la démarche commerciale. Ce groupement offre par ailleurs aux professeurs de FLE et aux étudiants des ressources pédagogiques et des services gratuits sur son site Internet.
Groupement professionnel des organismes du français langue étrangère
– SOUFFLECrée en 1990, SOUFFLE compte aujourd’hui 20 membres. Divers par leur taille, leur statut, leur style, ils sont regroupés autour d’une charte de qualité et soumis à des contrôles réguliers effectués par des personnalités extérieures. La charte porte sur les conditions d’enseignement et la qualification des professeurs mais aussi sur le logement, l’accueil et les programmes annexes.
La site pour des écoles de langue specialisées pour des enfants, c'est la suivante:
http://www.spielsprachschule.de/index.php?contentID=1&languageID=7


h) Les colonies de vacances
http://www.fle.fr/

mercredi 11 mars 2009

le système éducatif italien



1) Les établissements qui offrent l’enseignement du français

en Italie


Ecole maternelle (Scuola dell’infanzia)

L’école maternelle scolarise les enfants de trois à 5 ans. Sa durée est de trois ans et elle n’est pas obligatoire.

Le premier cycle

Le premier cycle de l’enseignement s’articule en deux parcours scolaires obligatoires : 1. l’école primaire (scuola primaria), d’une durée de cinq ans ; 2. l’école secondaire du premier degré (scuola secondaria di primo grado), d’une durée de trois ans. Textes réglementaires : http://www.pubblica.istruzione.it/riforma/primo_ciclo.shtml

L’école primaire

Elle accueille les enfants âgés de 6 à 11 ans. La fréquentation de l’école et les manuels sont gratuits.

On distingue entre deux schémas d’organisation horaire :

  • l’ « école à modules » qui prévoit 3 enseignants pour 2 classes - ou, plus rarement, 4 enseignants pour 3 classes -et un horaire de 27 à 30 heures par semaine,
  • l’école à plein temps, qui prévoit 2 enseignants par classe et un horaire de 40 heures par semaine (y compris les heures de réfection).

Le nombre d’élèves inscrits dans chaque classe ne peut être supérieur à 25 ni inférieur à 10 ; dans les classes comprenant un ou plusieurs élèves handicapés, ce nombre ne peut être supérieur à 20.

Les matières obligatoires sont : l’italien, une langue étrangère ( en général l’anglais), les mathématiques, les sciences, l’histoire, la géographie, les sciences sociales, l’éducation à l’image, l’éducation au son et à la musique, l’éducation motrice ; la religion est la seule matière facultative, laissée au choix de la famille.

Le collège (Scuola media)

L’école secondaire du premier cycle, appelée « Scuola media », comporte 3 années d’études (prima, seconda et terza classe) ; elle accueille des élèves âgés de 11 à 14 ans. L’examen de « Licenza media » en fin de 3ème année est obligatoire et conditionne le passage en second cycle (cinq ans d’études).

Elle offre aux parents la possibilité de choisir entre deux types d’aménagement du temps de la scolarité :

  • un horaire ordinaire (appelé « tempo breve ») sur une semaine de cinq ou six jours, de 8h à 14h en général
  • un horaire prolongé (appelé « tempo lungo ») prévoyant la fréquentation de l’école le matin et l’après-midi, de 8h à 16h, sur 5 jours (avec service de cantine).

Le montant horaire se décompose de la manière suivante :

  • un quota horaire annuel de matières obligatoires, soit environ 29h par semaine
  • un quota horaire annuel de matières optionnelles, soit environ 4 heures par semaine.

Dans le cadre de son autonomie, l’établissement scolaire décide chaque année, sur la base d’une analyse des exigences de formation, la répartition et les horaires des matières obligatoires et optionnelles et ceux des activités éducatives et pédagogiques.

Horaire annuel / matières


Minimum

Moyen

Maximum

Matières




littéraires

307

313

319

Italien


203


Histoire


60


Géographie


50


Matières




scientifiques

239

245

251

Mathématiques


127


Sciences


85


Technologie


33


Langues


120


LV1 Anglais


54


LV2 Français




ou Espagnol




ou Allemand


66


Education




artistique

54

60

66

Musique

54

60

66

Education




physique

54

60

66

Religion




(facultatif)

33

33

33

TOTAL


891



L’enseignement des langues

La mise en application de la loi de réforme du système éducatif votée le 12 mars 2003 a introduit officiellement l’apprentissage d’une langue vivante (anglais majoritairement, français rarement) dès la première année de l’école élémentaire et l’enseignement d’une deuxième langue communautaire obligatoire au collège. C’est le français qui a été largement choisi par les élèves. En effet, même si la demande d’apprentissage du français, concurrencé par l’anglais, est progressivement en baisse depuis une dizaine d’années, la langue française arrive en « bonne » deuxième position avec 29,69% d’apprenants au collège, après l’anglais (68,70%) majoritairement appris dans toutes les écoles primaires et secondaires, l’allemand et l’espagnol répresentant des populations d’élèves peu significative (respectivement 1,41% et 0,20%). Cependant, l’apprentissage de l’espagnol est fortement sollicité par les élèves des collèges en LV2.

Par ailleurs, le Projet ministériel « Langues 2000 » visant à renforcer l’enseignement des langues à l’école a permis l’introduction des certifications de compétence en langue française (le DELF scolaire au collège et au lycée, en général) qui ont rencontré un très large succès auprès des professeurs et des élèves.

L’enseignement bilingue est en fort développement. Des sections bilingues à option française (enseignement renforcé de langue et littérature française, enseignement d’une discipline non linguistique en français) sont présentes dans 23 lycées italiens, répartis sur tout le territoire, et scolarisent environ 4000 élèves. Elles sont souvent considérées au sein de leur établissement comme des filières d’excellence et une extension de ces filières est à prévoir dans le cadre de la réforme de l’enseignement en cours.

Les sections bilingues françaises dans les lycées italiens

Les sections bilingues italo-françaises sont présentes dans 6 Lycées internationaux à option française, (Florence depuis 1989, Bologne 1991, Tarante 1992, Rome 1994, Alba 1996, Sassari 2000), dans 10 Lycées classiques européens, répartis dans l’ensemble de l’Italie qui depuis 1992 développent une expérimentation fondée sur l’enseignement des langues anciennes et des langues vivantes, ainsi que 3 lycées d’état (Ivrea,Oulx, Piacenza) et 3 lycées « non statali » (2 lycées privés à Turin, un lycée municipal à Gênes) assimilés au dispositif des lycées classiques européens. Une section est également présente au Lycée d’Aoste, dans la région du Val d’Aoste dont le statut est bilingue. Elles comptent actuellement environ 3000 élèves.

Les disciplines enseignées en français sont : la langue et la littérature françaises , et une discipline non linguistique (DNL). Les DNL véhiculées en français sont : l’histoire (majoritairement), la géographie, l’histoire-géographie, plus rarement l’histoire de l’art (quatre lycées classiques européens) et les sciences (un lycée).

Le cadre horaire

Le modèle des lycées internationaux a été adopté, avec quelques variantes, par les lycées classiques européens. Ce modèle est le suivant : 5 h de langue et littérature françaises en 1ère et 2ème années, 4h en 3ème, 4ème et 5ème années ; 4h de DNL en 1ère et 2ème années, 2h en 3ème et 4ème années, 3h en 5ème année. Ce cadre crée les conditions les meilleures pour l’enseignement bilingue. Il est possible d’envisager un nombre d’heures inférieures ; il est cependant préférable de commencer la discipline linguistique en 1ère année et de suivre pour cette année également la répartition 4 heures de langue et littérature françaises / 2 heures de Discipline non linguistique.

L’attestation délivrée par l’Ambassade de France

Des épreuves spécifiques, écrites et orales, élaborées sur le modèle des épreuves françaises du Baccalauréat, sont ajoutées à l’Esame di Stato. Pour les lycées internationaux, ces épreuves sont partie intégrante de l’examen ; pour les lycées classiques européens, elles en sont dissociées, leur évaluation n’entrant pas dans la note finale de l’examen. En vertu d’un accord bilatéral, les élèves reçus (à l’ensemble de l’examen dans un cas, aux seules épreuves spécifiques dans l’autre) se voient décerner par le Ministère français de l’Education nationale, via l’Ambassade de France, une attestation de compétence linguistique.

Les épreuves d’examen

Epreuve écrite de langue et littérature françaises Durée : 6 heures. Le candidat doit choisir entre 3 sujets, étude d’un texte argumentatif (guidée par des questions), étude d’un texte littéraire (guidée par des questions), composition française (dissertation littéraire portant sur un programme de trois oeuvres intégrales (genres romanesque, poétique, théâtral), décidé en commun). Epreuve orale de langue et littérature françaises (trente minutes de préparation). Explication d’un texte littéraire (tiré du programme de la dernière année). Epreuve orale de discipline non linguistique (trente minutes de préparation). Commentaire de documents (en histoire, géographie, histoire de l’art, sciences), a partir d'un programme préétabli.


jeudi 19 février 2009

1) Les établissements qui offrent l’enseignement du français en République tchèque

a) Les écoles maternelles

L’enseignement pré-scolaire (3 – 7 ans)

Deux types d’établissements existent : les crèches et les écoles maternelles
Les écoles maternelles avec l’enseignement du français ne sont pas du tout nombreuses en République tchèque. C’est plutôt l’anglais qui domine les écoles maternelles. Cependent, il y en a quelques unes qui offrent une vraie ambiance française. Pour illustrer, visitons les écoles suivantes: http://www.france.cz/spip.php?article1631. Néanmoins, les parents devraient toujours se renseigner sur la qualité et les conditions de l’école maternelle choisie pour leur enfant, ainsi que sur les enseignants qui y travaillent et leur qualification.

b) Les écoles primaires et secondaires

L’enseignement fondamental (7- 15 ans)
Le système éducatif en République tchèque a une longue tradition qui a commencé par la scolarité obligatoire en 1774. Actuellement, la scolarité obligatoire dure 9 ans, c’est-à-dire en général de 7 à 15 ans. Les enfants acquièrent leurs premières connaissances dans les écoles primaires. Ils peuvent passer leur scolarité obligatoire dans différents types d’établissements qui peuvent en plus proposer différents programmes d’enseignement :

• les écoles primaires (publiques ou privées)
Les élèves y passent les 9 ans de la scolarité obligatoire divisée en deux cycles :
- cycle inférieur (classe 1 à la classe 5)

- cycle supérieur (classe 6 à la classe 9)

Généralement, les enfants commençaient à apprendre une langue étrangère choisie à la classe 5. (Parfois même avant, s’il s’agissait d’une classe spécialisée à l’apprentissage des langues) Actuellement, la nouvelle réforme scolaire propose l’apprentissage des langues dès la classe 3. Ensuite, dans le cycle supérieur, les enfants choisissent une autre langue étrangère. Le choix des langues dépend de l’offre de l’école primaire. (D’habitude, il s’agit des langues suivantes : l’anglais, l’espagnol, l’allemand, le français)

• les écoles secondaires (publiques ou privées)
Après avoir accompli la scolarité obligatoire à l’école primaire, les élèves peuvent poursuivre leurs études dans une des plusieurs écoles secondaires. Chaque élève est obligé de remplir une inscription pour l’école choisie et ensuite, de passer l’examen d’entrée. S’il réussit, il est accepté. Afin de mieux choisir une école sécondaire appropriée pour votre enfant, on recommande de visiter l’école pendant la journée portes ouvertes et se renseigner sur les règles et les réquisitions de l’établissement. Les établissements d’enseignement secondaire sont les lycées professionnels, les établissements d’enseignement professionnel et les lycées généraux.
L’enseignement secondaire propose les types de brevets suivants :

1) la formation secondaire de base - après 1 ou 2 ans, l’étudiant acquiert un certificat d’aptitude professionnelle.
2) la formation secondaire avec un brevet d’études professionnelles s’achève après 2 ou 3 ans de formation par un examen de fin d’études. L’étudiant obtient un brevet d’études professionnelles confirmant sa qualification. Les diplômés commencent à exercer leur métier.
3) la formation secondaire avec un baccalauréat professionnel contient plusieurs épreuves d’ examens ( la langue tchèque + les matières professionnelles) suivant la spécialisation.
4) Les lycées généraux mènent au baccalauréat. Les études y durent 4 ans. A partir de 2010-2011, la nouvelle réforme scolaire devrait introduire un nouveau système des baccalauréats qui essayera de strandardiser le baccalauréat en République tchèque (une partie nationale + une partie spécifique pour chaque type d’école.)
Ainsi, les résultats seront-ils plus transparents et objectifs en s’inscrivant à l’université. Ce changement devrait assurer une meilleure comparabilité entre les établissements scolaires à l’échelle nationale. L’apprentissage des langues étrangères dans les écoles sécondaires est soutenu dès la première année et aboutit à l’examen final du baccalauréat. Les enseignants des langues sont principalement les Tchèques, mais, de plus en plus, la majorité des écoles tentent d’attirer les enseignants étrangers qui puissent enseigner au moins les cours de conversation et se participer à la réalisation des projets interculturels.

Depuis la réforme scolaire mise en place progressivement depuis l’année 2007/08, chaque école construit son propre programme d’enseignement, décide des contenus et de la progression des élèves en fonction d’objectifs nationaux fixés par paliers. Deux fois par an, au milieu et à la fin de l’année scolaire, les élèves obtiennent un récapitulatif de leurs résultats (bulletin de notes) indiquant leurs notes dans les différentes matières. Si l’élève obtient la note 5, il doit repasser un examen dans la matière en question à la fin des vacances d’été (en août). S’il passe l’examen, il peut continuer en septembre dans la classe suivante. S’il échoue à l’examen, il doit redoubler la classe précédente dans son intégralité.[1]

c) Les lycées bilingues

Les élèves doués pour les langues peuvent quitter l’école primaire à l’âge de 12/13 ans après avoir réussi les examens d’entrée au lycée bilingue. Les deux premières années, ils apprennent la langue cible plusieurs fois par jours et par semaines avec les enseignants étrangers. Les études sont durs, mais efficaces. L’élève est accueilli dans une ambiance amicale créée par les enseignants qualifiés et est motivé pour dépasser tous les difficultés liées à l’apprentissage d’une nouvelle langue inconnue. Il doit passer plusieurs épreuves écrites et orales pour montrer sa assiduité et ses connaissances acquises. Les années suivantes, les élèvent étudient les matières dans la langue cible et approfondissent leurs connaissances languagières. Leurs études aboutissent à un baccalauréat écrit et oral de la langue maternelle, de la langue cible + la littérature, des matières étudiées en langue cible ou en tchèque. Tout est noté sur le bulletin final.

Les lycées bilingues franco-tchèque se trouvent à Prague, à Tábor, à Olomouc et à Brno. Les programmes et les textes réglementaires qui régissent l’enseignement du français et l’enseignement en français dans les sections bilingues franco-tchèques ont été élaborés en 1991 par des commissions mixtes composées de spécialistes tchèques et d’Inspecteurs d’académie – Inspecteurs Pédagogiques Régionaux (IA-IPR) français des disciplines concernées.[2]
Les lycées avec un enseignement en français (CLIL-EMILE) sont par exemple à Písek, à Liberec, à Nymburk.

d) Les universités

Il est indispensable de citer plusieurs raisons qui mènent les étudiants à choisir le français comme l’intérêt de leurs études pendant la formation supérieure:

1) Les étudiants ayant étudié le français à l’école secondaire désirent maintenir leurs connaissances acquises, mais le français ne sera pas l’objectif principal de leurs études supérieures.
( Charles University in Prague, Masaryk University in Brno etc.)

2) Les étudiants ayant étudié le français à l’école secondaire désirent maintenir et même approfondir leurs connaissances acquises qui leur permettront de partir au stage professionel à l’étranger.
(Masaryk University in Brno, University of Economics in Prague, Czech Technical University in Prague, Charles University in Prague, Technical University in Liberec etc.)

3) Les étudiants ayant étudié le français à l’école secondaire sacrifient leurs efforts à l’étude approfondie de la langue française et tous ses domaines linguistiques afin de devenir les traducteurs, les interprètes ou les professeurs.
( Charles University in Prague, University of South Bohemia in České Budějovice etc.)[3]
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Quelques filières universitaires francophones existent au sein des universités de l’ensemble de la République tchèque. Ces filières ont pour objectif de former à une matière donnée des étudiants qui acquièrent également une bonne connaissance de la langue et de la culture françaises :
Table des matières

L’institut français de Prague est une institution qui offre une grande quantité des cours de français - général ou professionnel. Le service des cours dispose de 13 salles de cours équipées en matériel audiovisuel et informatique. On peut s’inscrire aux cours pour les enfants, pour les adolescents ou pour les adultes. On peut choisir un cours du français général, juridique, de la médecine, du tourisme, des affaires etc. Le choix est vraiment ample.
Pour immerger parfaitement dans la langue cible et la culture française, il est nécessaire de visiter la Médiathèque qui contient des collections dans tous les domaines de la connaissance. Les documents, les revues, les livres, les journaux, les disques compacts, les vidéocassettes et DVD. On peut emprunter les documents ou les consulter à place. L’environment est agréable et les employés accueillants.

Le KINO 35 est une salle dédiée aux cinématographies internationalles. Trois séances par semaine sont proposées, y compris des films récents en exclusivité ou des films classiques. L’entrée est +/- 2 euros (50Kc) avec un demi-tarif pour les étudiants et les retraités.

Le CAFÉ 35 est un café de l’atmosphère parisien avec la gastronomie françaises et la presse francophone. On peut y faire l’amitié avec les personnes qui s’intéressent à la langue française. L’institut présente et propage la culture française grâce à ses projets particuliers et à nombreuses rencontres artistiques.

f) Les alliances françaises

Les alliances françaises sont non seulement les centres culturels qui propagent l’esprit français, mais aussi les endroits où on peut se renseigner sur le déroulement et les tarifs des examens internationales de DELF et DALF et où l’étudiant peut s’inscrire dans un cours préparatoire et bien s’entrainer avant de passer l’examen.

g) Les écoles de langues

En République tchèque existent plusieurs écoles de langues qui offrent des cours divers. En général, l’étudiant choisit la langue cible et passe un test de connaissances électronique pour qu’on puisse déterminer son niveau optimal. Sachant son résultant, il est conféré dans un groupe approprié, ou bien, il a le droit de choisir et payer un cours individuel ou une conversation avec un natif. Chaque école de langues a son propre style de promotion et utilise de différentes stratégies et méthodes didactiques. Il est indispensable de s’informer sur l’école de langue choisie avant de s’y inscrire et de payer le cours. De temps en temps, dans certaines écoles de langues, on peut aller voir la première leçon du cours gratuitement avant de se décider et de payer la somme demandée.
Voici quelques écoles de langues connues et influentes en République tchèque :
http://www.skrivanek.cz/ ,
http://www.polyglot.cz/ etc.

h) Les colonies de vacances

Pendant les dernières années, l’offre des colonies de vacances spécialisées sur l’enseignement des langues s’est améliorée et même agrandie. Les parents ont plus de possibilités de choisir la colonie de vacances la plus convenable aux besoins de leurs enfants. La concurrence est grande, c’est la raison pour laquelle, il faut bien connaître l’organisation ou l’école de langues qui organisent les activités ludiques liées à l’apprentissage de la langue cible. Les parents devraient se renseigner sur le personnel qui y travaille – s’il s’agit des natifs, des personnes qualifiées pour le travail avec des enfants, si l’organisation a une bonne réputation sur le marché et depuis quand elle existe et quels sont ses projets à suivre. Les parents ne devraient même pas négliger les conditions du logement et de l’atelier de l’apprentissage – si les enfants travaillent seulement à l’extérieur ou bien aussi à l’intérieur au cas où le temps ne serait pas bon.
Néanmoins, le séjour dans une colonie de vacances enrichit les enfants de nouvelles expériences et en plus, ils acquisent la langue étrangère d’une manière naturelle et ludique. Ils font l’amitié avec les natifs, échangent leurs opinions et connaissent une autre culture. Tout se passe dans une ambiance amicale et un esprit détendu.
Voici quelques sites sur lesquels vous pouvez vous inspirer :
http://www.najisto.cz/,